CIMENTIER-APPLICATEUR

Il y a tout près de 4 000 cimentiers-applicateurs au Québec. Ceux-ci travaillent beaucoup dans le secteur institutionnel-commercial, mais aussi dans le secteur génie civil et voirie. Le Local 929 est l’une des associations syndicales qui regroupe le plus de travailleurs exerçant ce métier au sein de l’industrie de la construction. Il est un chef de file.

À droite, le confrère Marc Morais, un cimentier-applicateur qui excelle dans son métier.

Notre juridiction de métier :

Le cimentier-applicateur est celui qui:

  • Prépare et finit les surfaces de ciment sur les planchers, les murs, les trottoirs et les pavages;
  • Fait les revêtements unis ou l’ornementation en ciment;
  • Applique les durcisseurs et les scellants ou fait tout autre revêtement de nature semblable sur les planchers, les trottoirs, les pavages et autres travaux de routes à l’intérieur des tunnels;
  • Fait l’application et la finition d’imperméabilisation métallique, y compris la couche préservatrice et l’installation de membranes d’imperméabilisation;
  • Le travail sur les murs faisant suite au travail de parquets se limite, pour le cimentier-applicateur, à la hauteur de la plinthe.

Notre juridiction : une vigilance de tous les instants

Les cimentiers-applicateurs du Local 929 ont à cœur de faire respecter leur juridiction de métier. Régulièrement, notre section locale intervient pour s’assurer que tous les travaux qui relèvent de ce métier soient réalisés par des cimentiers-applicateurs.


Un exemple d’une intervention importante

Travaux sur des toits de béton : victoire pour les cimentiers-applicateurs

En septembre 2008, le Local 929 est intervenu dans un conflit de juridiction qui opposait les cimentiers-applicateurs aux couvreurs lors de la pose d’isolant et de pierre de rivière sur une membrane hydrotech 6125 sur un toit-terrasse aménagé sur l’édifice de l’Université de Sherbrooke, à Longueuil.

Suite à un premier échec devant le Comité de juridiction de métiers, les couvreurs de l’INTER, de la FTQ et du SQC ont fait une demande devant le Commissaire de l’industrie de la construction, une instance où ils ont été à nouveau défaits.

Le Local 929 s’est vu confirmer que les cimentiers-applicateurs avaient non seulement le droit de poser la membrane sur un toit de béton, mais qu’ils pouvaient aussi installer l’isolant, la pierre de rivière, etc.  Pour lire la décision, cliquez ici.